Publié le dans la catégorie : Nature
A Bléharies, à la rencontre des oiseaux de nos régions
Entre Bléharies et Mortagne, la coupure de Bléharies propose des méandres préservés, propices au développement de la faune et la flore. Cette zone protégée est un incontournable pour l’observation des oiseaux.
Non loin de chez moi, dans un petit village du nom de Bléharies, se cache un ancien bras de l’Escaut. Long de 2,5 km et d’une superficie 16 hectares, ce lieu présente un grand intérêt pour l’observation de la faune et la flore. De nombreux oiseaux profitent de ces berges pour la reproduction et la nidification. A l’écart du village et des habitations, ils ne peuvent rêver mieux comme environnement calme et discret.
A l’abri des nuisances de la ville, on les envierait presque
Ornithologue, une vocation !
En entendant parler de cet endroit, je me suis rapidement renseigné sur les possibilités de promenade aux alentours. Un petit tour sur visitwapi.be et je vois qu’il existe plusieurs circuits au départ de l’Escaut. Il s’agit en réalité d’un seul circuit qu’il est possible de couper à plusieurs endroits, un point positif pour ceux qui souhaiteraient allonger ou raccourcir leur parcours.
Une fois face à la balise de départ, je m’en écarte pour me diriger vers le premier cabanon d’observation. Ses ouvertures à différentes hauteurs permettent d’avoir un premier aperçu des oiseaux qui nichent le long des berges.
Suivez le guide !
De loin, on aperçoit des canards et plusieurs hérons, beaucoup moins courants dans la région. Il est difficile d’en distinguer plus sans une bonne paire de jumelles mais je m’imagine bien les autres espèces, se dissimulant au regard des promeneurs.
A la découverte de la coupure
Après quelques centaines de mètres parcourus, un chemin en asphalte prolonge le circuit. A cet endroit, ceux qui le souhaitent peuvent déjà rejoindre l’Escaut et retourner au point de départ. Pour ma part, je décide de poursuivre mon chemin vers un second poste d’observation qui donne à nouveau l’occasion d’observer les oiseaux.
Un ponton improvisé ? Je ne préfère pas m’y risquer
Après les verts paturages, place aux bois. A ma gauche, la coupure se rapproche et j’aperçois l’eau à travers les arbres. Si la végétation dissimule partiellement le rivage, des trouées permettent de s’approcher de l’eau. De là, il est encore possible d’observer les oiseaux pour autant que vous ayez été silencieux…
Comme un long fleuve tranquille
Au bout du sentier, le fleuve pointe à nouveau son nez. Au loin, j’aperçois Mortagne, petit village français, ce qui m’indique que j’ai passé la frontière. Je prends donc la direction opposée pour retourner à mon point de départ. Au long de l’Escaut, cyclistes et randonneurs s’adonnent à leur sport préféré. Les chemins de halage restent des passages incontournables pour les promeneurs.
Même les mouettes viennent se prélasser à Bléharies
Avant de quitter le circuit, je refais un petit saut au cabanon d’observation mais, cette fois, pas un seul volatile. C’est sûr, la patience est de mise pour les ornithologues en herbe et les autres. J’espère bien revenir bientôt afin d’apercevoir le maître des lieux : le Martin pêcheur !
En bref
- Possibilité de parcourir 1km, 3,5km ou 5km à travers les bois et le long de l’eau
- Idéal pour faire découvrir l’observation des oiseaux aux plus jeunes
- Téléchargez la topofiche : Balade ornithologique de la coupure de Bléharies
Localisation
Bléharies